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About me
William is a proactive sustainable development consultant and educationalist. Worked in many European, Asian and African countries.
William is still involved in different sustainable development programs and innovative capacity building and/or development of educational programs in Gambia/Senegal/Sierra Leone - Thailand/Nepal/Cambodia/Laos/Indonesia
Wiliam is/has a huge information source and can be contacted by mail at dakarkids@gmail.com
At this very moment William is involved in Senegal and works with
Association xalebisenegal,
Assolciation CATIS, dakarkids.org
*Talibe is the Senegalese words for "follower" or disciples from a Marabout (KoranTeacher). Like the Enfants Mendiants (street beggers) they live in very difficult and dangerous situations all over Senegal and in neighboring countries.
Just go to google or any other search program and type the word - talibes.
Its a huge problem in West Africa, they need loads of help ...
Enquête sur la situation des talibés au Sénégal 2007
Une recherche par Association CATIS
en collaboration avec ONG Dakarkids & Association XalebiSénégal (www.xalebisenegal.org
Définition
Les talibés sont les disciples du Coran sous la direction d’un marabout c.q. maître du Coran.
Position
La situation des talibés en Afrique de l’Ouest et spécifiquement au Sénégal, est depuis quelques années un sujet de discussion très actuel. Au Sénégal, ainsi que dans d’autres pays il y a beaucoup d’associations, de petites fondations privées de l’extérieur, ainsi que de grandes ONGs, qui se battent pour l’amélioration des conditions de vie de ce groupe toujours croissant des enfants de la rue mendiants.
Argent
Le montant d’argent qui est alloué annuellement par l’Etat et les bailleurs de fonds à l’ “aide aux enfants” est inconnu. Les dernières années le gouvernement sénégalais a arrêté son engagement financier en faveur des enfants de la rue suite à un manque d’argent et des changements d’orientation politique. Cette dernière évolution est surtout perceptible dans le secteur de l’éducation, mais peut aussi avoir occasionné une augmentation du nombre des écoles coraniques (daara’s). Les grèves des instituteurs à cause du non-paiement de leurs salaires, atteignent en premier lieu les écoliers. Un grand nombre d’instituteurs quitte l’éducation publique et cherche du travail dans le groupe croissant des écoles privées. Suite à cette fuite intellectuelle la qualité du système éducatif public diminue remarquablement. A cause de la croissance disproportionnée de la population, les écoles primaires et secondaires sont saturées par les effectifs pléthoriques des élèves. Il y a peu d’espoir que le gouvernement marquerait à court terme de grands succès avec ses plans de planification familiale.
Chiffres
Il n ‘y a pas de chiffres exacts sur le nombre de daara’s et talibés (à Dakar ou ailleurs). Jamais il n’a été évoqué un programme d’études national sur les daara’s, comparable au programme d’études national qui est en vigueur pour les écoles primaires et secondaires. Un tel plan d’études en combinaison avec une réglementation précise pour l’établissement d’un daara pourrait diminuer considérablement le phénomène de la multiplication exponentielle des daara’s qui poussent à l’état sauvage.
Le gouvernement aurait un autre problème, si les talibés, dont le nombre est estimé à plus de 500.000 enfants, commençaient à fréquenter l’éducation régulière. A savoir qu’il n’y a nullement de la place pour tant de nouveaux élèves. On se doute que c’est pour cette raison que le gouvernement ferme les yeux sur la croissance sauvage des daara’s.
Nombre
Le nombre d’écoles coraniques (daara’s) augmente en premier lieu dans les grandes villes. La plupart du temps ce sont les maîtres du Coran, les Marabouts, qui partent des zones appauvries (la campagne) pour les grandes villes avec 15 à 30 enfants de l’âge de 5 à 12 ans qui lui sont confiés (oralement) par les parents. Auparavant c’était une affaire honorable de “pouvoir” faire éduquer son fils par un marabout. Malheureusement cette tradition s’est dégénérée et est devenue une échappatoire pour l’exploitation et le travail forcé des enfants. Arrivé à Dakar le marabout cherche un abri pour le daara dans des maisons inhabitées.
Ce n’est pas difficile de trouver un tel abri. A Dakar, une ville avec plus que 3 millions d’habitants, certaines constructions ne sont jamais achevées. Dès fois moyennant un arrangement de bail temporaire, le propriétaire laisse installer le daara dans sa maison inachevée. Une fois l’abri réglé, les enfants sont obligés d’aller mendier tous les jours avec les boîtes de tomate concentrée vides. Les enfants doivent en général rassembler de 400 à 600 CFA (presque 1 euro), avant de pouvoir rentrer au daara. Dès fois les talibés sont obligés de mendier également une grande partie de la nuit avant d’avoir collecté les fonds exigés.
Le marabout se couvre en déclarant qu’il initie les enfants au Coran en échange de leur contribution mendiée. Cette prétendue initiation au Coran qui est très difficile à vérifier, semble être en contraste amer avec les traumas et l’endurcissement interne que ces enfants vivent à cause de cette pratique quotidienne de mendicité. En observant les enfants mendiants, il est clair que leur santé corporelle en souffre autant. En plus de parasites intestinaux, beaucoup de garçons sont couverts de cicatrices et ont des abcès et autres blessures infectées.
Si les enfants grandissent sans qu’il y ait un renfort en nouveaux talibés, le daara se disloque souvent. De plus en plus on trouve les gîtes quittés par les marabouts, où les enfants sont laissés à leur sort et essaient de survivre comme enfant de la rue. Ou, à l’âge de 16 ans, les enfants quittent par eux-mêmes le daara. Souvent déplacés et détachés suite au long séjour loin de leurs parents et de leur village, ils commencent leur carrière dans la rue.
Néanmoins on peut aussi trouver quelques daara’s qui sont bien organisés. Le plus souvent ils s’organisent comme un semi-internat. Ces daara’s ont traditionnellement une structure très claire et n’envoient pas leurs élèves mendier. Ils se discernent en conceptions religieuses et en tarifs scolaires. Leur but est clairement l’éducation religieuse et la formation professionnelle.
Ces daara’s qui peuvent avoir survécu déjà une dizaine d’années, ont néanmoins beaucoup de difficultés à gérer leurs activités avec leurs budgets limités. Logement, matériel scolaire et trois repas par jour leur mettent aux frais, puisqu’ils ne sont pas financés par le gouvernement.
Programme d’études national pour les daara’s
Il paraît évident que le gouvernement mettrait en place un curriculum comparable à celui de l’éducation primaire et secondaire pour les daara’s, dans lequel notamment la mendicité est réprimée. A côté des parents, l’Etat participe dans la responsabilité de l’éducation des enfants. C’est clairement inscrit dans la constitution sénégalaise et le Gouvernement a participé activement au Discours pour les Droits de l’Enfant. Malheureusement les plans du gouvernement dès fois bien concipiés ne sont jamais mis en œuvre à cause de la bureaucratie et du manque d’argent (de développement).
Comme cité ci-dessus, il n’y a pas de chiffres exacts disponibles sur le nombre de daara ni sur le nombre de Talibé. Les recherches des instances extérieures de coopération au développement au Sénégal (ONGs) ne peuvent que fournir des estimations.
Recherche partenaires
L’association Xalebi-Senegal et l’ONG Dakarkids, tous les deux avec une organisation sœur aux Pays Bas, ont décidé d’un commun accord de lancer leur propre recherche indépendante sur la situation des talibés et leurs daara’s.
Xalebi-Senegal
Xalebi-Sénégal offre, dans son bureau multifonctionnel à Yoff, le matériel de travail et s’appuie sur son réseau de connaissance mondiale et nationale pour les financements de courte durée pour les initiatives transparentes et fondées au profit des enfants au Sénégal et de leur bien-être.
Dakarkids
Dakarkids est depuis longtemps actif à Dakar avec des initiatives d’accueil des talibés/enfants de la rue et est en ce moment en train de construire un logement tout neuf en vue de la réinsertion des enfants de la rue, à Yoff Mbenguene.
dakarkids@gmail.com
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